17 février 2019
En octobre, je travaille près de la mosquée Al-Hosary. En général, je quitte le travail et je vais à la mosquée pour prier les prières de midi et de l'après-midi en groupe.
Aujourd'hui, en entrant dans la mosquée, j'ai trouvé beaucoup de soldats. J'en ai conclu qu'il s'agissait des funérailles d'un des martyrs d'hier. J'ai demandé à l'un des soldats : « S'agit-il des funérailles d'un des martyrs d'hier ? » Il m'a répondu : « Les funérailles d'un officier. » Après la prière de midi, nous avons prié la prière funèbre. Il y avait beaucoup d'officiers à mes côtés.
L'important c'est que pendant que j'étais à la mosquée, je me souvenais de mes souvenirs de l'époque où j'étais à l'armée, et ma voix intérieure me disait :
Si j’avais continué dans l’armée, aurais-je pu être à la place de l’un de leurs cadavres ?
Ok, qui est responsable de la mort de ces soldats ?
Eh bien, ces soldats comprennent-ils quelque chose aux conflits politiques qui ont lieu ?
Dieu les jugera-t-il en fonction de leurs intentions ou de leurs actions ?
D'accord, pourquoi celui qui l'a tué l'a-t-il tué ? Était-ce par vengeance, par représailles ou par méconnaissance de la religion ?
Ok, quand est-ce que ce saignement de sang jeune va finir ?
Eh bien, n’aurait-il pas été plus approprié que ce sang soit versé pour libérer la Palestine ?
D’accord, quand les musulmans cesseront-ils de s’entretuer et quand ce bain de sang cessera-t-il ?
Toutes ces questions me traversaient l'esprit alors que je priais pour les funérailles d'un ancien collègue d'armée. J'étais triste pour lui et j'implorais sa miséricorde. En fin de compte, c'est Dieu Tout-Puissant qui nous tiendra responsables de nos intentions et de nos actes.
Ô Dieu, aie pitié d’eux et fais-les parmi les gens du plus haut paradis.